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Une Marche unique avec Lui - Bryan Habana

Mon père avait une vraie passion pour le rugby, mais il ne me l’a jamais imposée. Un jour, il m’a fait sortir de l’école et nous avons fait un voyage Père-Fils de Johannesburg à Cape Town pour assister au match d’ouverture de la Coupe du monde de Rugby de 1995, dans laquelle L’Afrique du Sud affrontait l’Australie.

Il y avait tellement de bruit autour de notre pays non seulement pour être dans une coupe du monde, mais aussi pour l’accueillir après l’isolement durant quelques années. Étant jeune, je n’ai pas vraiment compris l’histoire du régime d’apartheid, et mes parents n’en ont jamais vraiment parlé. Mes parents nous ont élevés avec des amis roses, des amis bleus, des amis blancs et des amis noirs, et là j’étais assis dans un stade avec des noirs et des blancs ensemble, les couleurs sud-africaines peintes sur leurs visages et se joignant à la fierté d’une nation. Ce fut un moment clé de l’histoire de notre pays.

En tant que famille cette année-là, nous sommes allés au match quart de finale contre le Samoa, puis de nouveau à la demi-finale contre la France, que certains disent que nous aurions dû perdre après que la France a manqué une chance de marquer à la dernière minute. J’ai ensuite eu l’honneur d’aller à la finale avec mon père. Assis dans ce stade et voyant Nelson Mandela marcher avec ce maillot des Springbok sur le dos, et regardant ensuite François Pienaar accepter ce trophée, le tenir en l’air et dire que ce n’était pas seulement pour les 60.000 dans le stade, mais c’était pour les 43 millions de personnes en Afrique du Sud — c’était un moment décisif incroyable dans ma vie.

Je crois que j’ai gravé ça sur mon cœur ce jour-là. Je voulais faire de même, et j’espère faire partie d’une équipe qui a inspiré une nouvelle génération de gens et de joueurs. J’ai commencé le rugby l’année suivante, et pour être honnête, le rêve n’a pas vraiment commencé aussi bien que je le pensais!

Lors de mon premier match de rugby, je me souviens que mon entraîneur m’appelait “le petit avorton” à cause de ma petite stature; j’étais ce petit garçon jouant demi de mêlée.  Mais pour moi, c’était juste amusant de pouvoir jouer le sport que j’aimais avec 14 autres amis. Utiliser les talents donnés par Dieu que j’avais au meilleurs de mes capacités était quelque chose d’incroyable.

Ce mauvais départ a finalement culminé en moi en tant que Springbok et faisant partie de l’équipe incroyable de 2007. C’était incroyable de pouvoir retourner en Afrique du Sud et entendre comment cette équipe avait inspiré une jeune génération. Les histoires d’enfants qui couraient deux ou trois kilomètres pour prendre un bus et, espérons-le, apercevoir leurs héros étaient assez spéciales. Tous ces efforts, ce travail acharné et ces entrainements étaient tout simplement incroyables. Je suis tellement ravie d’avoir eu autant de sélections pour L’Afrique du Sud, et en cours de route battre des records et marquer des essais. Je suis très reconnaissant d’avoir fait partie de ce rêve.

Je voulais juste rendre les personnes fières de ce que je pouvais faire pour eux sur le terrain. Je ne voulais pas être un feu de paille. Avec un peu de chance j’ai apporté de la joie à ceux qui m’observaient jouer et j’ai inspiré des personnes de toutes races, genres et milieux de vie.

Être un joueur de rugby professionnel n’a pas toujours été facile. Mais en tant que disciple de Christ, peu importe ce que le monde nous lance, nous avons une façon de vivre qui nous permet de faire face plus facilement aux pressions. Cela ne veut pas dire que tout s’en va, mais le fait que Jésus ait donné sa vie pour sauver le monde du péché met les choses en perspective. Oui, il y a beaucoup de choses auxquelles on doit faire face en tant que joueur de rugby, mais avoir Dieu dans sa vie rend les choses plus faciles.

Un de mes passages préférés dans la Bible est le Psaume 139. C’est un psaume assez long, mais il me frappe en parlant du fait que Dieu nous a connus avant même que nous sortions du sein de notre mère. Il dit que nous sommes une créature si merveilleuse, et que peu importe où vous allez, Dieu connaît les désirs de votre cœur où que l’on soit.

Il nous aime tellement et notre marche avec Lui est unique. Nous ne pouvons pas nous cacher de Dieu.

—Bryan Habana, joueur de rugby sud-africain

Une Marche unique avec Lui - Bryan Habana

Sep 18, 2019

Mon père avait une vraie passion pour le rugby, mais il ne me l'a jamais imposée. Un jour, il m'a fait sortir de l'école et nous avons fait un voyage Père-Fils de Johannesburg à Cape Town pour assister au match d'ouverture de la Coupe du monde de Rugby de 1995, dans laquelle L'Afrique du Sud affrontait l'Australie.

Il y avait tellement de bruit autour de notre pays non seulement pour être dans une coupe du monde, mais aussi pour l'accueillir après l'isolement durant quelques années. Étant jeune, je n'ai pas vraiment compris l'histoire du régime d'apartheid, et mes parents n'en ont jamais vraiment parlé. Mes parents nous ont élevés avec des amis roses, des amis bleus, des amis blancs et des amis noirs, et là j'étais assis dans un stade avec des noirs et des blancs ensemble, les couleurs sud-africaines peintes sur leurs visages et se joignant à la fierté d'une nation. Ce fut un moment clé de l'histoire de notre pays.

En tant que famille cette année-là, nous sommes allés au match quart de finale contre le Samoa, puis de nouveau à la demi-finale contre la France, que certains disent que nous aurions dû perdre après que la France a manqué une chance de marquer à la dernière minute. J'ai ensuite eu l'honneur d'aller à la finale avec mon père. Assis dans ce stade et voyant Nelson Mandela marcher avec ce maillot des Springbok sur le dos, et regardant ensuite François Pienaar accepter ce trophée, le tenir en l'air et dire que ce n'était pas seulement pour les 60.000 dans le stade, mais c'était pour les 43 millions de personnes en Afrique du Sud — c'était un moment décisif incroyable dans ma vie.

Je crois que j'ai gravé ça sur mon cœur ce jour-là. Je voulais faire de même, et j'espère faire partie d'une équipe qui a inspiré une nouvelle génération de gens et de joueurs. J'ai commencé le rugby l'année suivante, et pour être honnête, le rêve n'a pas vraiment commencé aussi bien que je le pensais!

Lors de mon premier match de rugby, je me souviens que mon entraîneur m'appelait “le petit avorton” à cause de ma petite stature; j'étais ce petit garçon jouant demi de mêlée.  Mais pour moi, c'était juste amusant de pouvoir jouer le sport que j'aimais avec 14 autres amis. Utiliser les talents donnés par Dieu que j'avais au meilleurs de mes capacités était quelque chose d'incroyable.

Ce mauvais départ a finalement culminé en moi en tant que Springbok et faisant partie de l'équipe incroyable de 2007. C'était incroyable de pouvoir retourner en Afrique du Sud et entendre comment cette équipe avait inspiré une jeune génération. Les histoires d'enfants qui couraient deux ou trois kilomètres pour prendre un bus et, espérons-le, apercevoir leurs héros étaient assez spéciales. Tous ces efforts, ce travail acharné et ces entrainements étaient tout simplement incroyables. Je suis tellement ravie d'avoir eu autant de sélections pour L'Afrique du Sud, et en cours de route battre des records et marquer des essais. Je suis très reconnaissant d’avoir fait partie de ce rêve.

Je voulais juste rendre les personnes fières de ce que je pouvais faire pour eux sur le terrain. Je ne voulais pas être un feu de paille. Avec un peu de chance j'ai apporté de la joie à ceux qui m'observaient jouer et j'ai inspiré des personnes de toutes races, genres et milieux de vie.

Être un joueur de rugby professionnel n'a pas toujours été facile. Mais en tant que disciple de Christ, peu importe ce que le monde nous lance, nous avons une façon de vivre qui nous permet de faire face plus facilement aux pressions. Cela ne veut pas dire que tout s'en va, mais le fait que Jésus ait donné sa vie pour sauver le monde du péché met les choses en perspective. Oui, il y a beaucoup de choses auxquelles on doit faire face en tant que joueur de rugby, mais avoir Dieu dans sa vie rend les choses plus faciles.

Un de mes passages préférés dans la Bible est le Psaume 139. C'est un psaume assez long, mais il me frappe en parlant du fait que Dieu nous a connus avant même que nous sortions du sein de notre mère. Il dit que nous sommes une créature si merveilleuse, et que peu importe où vous allez, Dieu connaît les désirs de votre cœur où que l'on soit.

Il nous aime tellement et notre marche avec Lui est unique. Nous ne pouvons pas nous cacher de Dieu.

—Bryan Habana, joueur de rugby sud-africain